DUTHEIL Pierre

Publié le par Jean-Philippe Qadri

Chaque fois que le travail sur un article ou un sujet est terminé, placer son compte-rendu en commentaire du billet qui vous est attitré. Il sera ensuite référencé comme il se doit.

Publié dans Classe 2006-2007

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D
Vaincre le feu dans les tunnels,Volker Steger,LR, 406, mars 2007,p68 à 73.<br /> <br /> MC : incendies, tunnels, résistance des matériaux,détecteurs de fumée.<br /> Notes :. Pour un retour à la ligne, taper dans votre texte la commande à la fin de chaque paragraphe (sauf le dernier!).<br /> Contenu : A la suite de l’incendie du tunnel du Mont-Blanc, les scientifiques ont vu la nécessité de comprendre et d’apprendre à mieux combattre les incendies dans des milieux confinés tels que les tunnels ou encore les parkings souterrains, endroits où les structures sont mises à rudes épreuves et peuvent a tout instant s’effondrer lors d’incendies. C’est ainsi qu’a vu le jour en 1970 la galerie de tests de Hagerbach, en Suisse. De nombreux capteurs enregistrent la température, l’humidité, la vitesse de l’air, des poussières, des gaz,… lors d’incendies expérimentaux. En effet, l’étude des feux en milieux confinés est différente des feux en plein air. Ces données permettent alors d’améliorer les équipements, les matériaux et les procédures d’évacuation de ces endroits. On y teste des nouveaux bétons renforcés par des fibres plastiques qui permettent désormais d’équiper des tunnels qui doivent pouvoir supporter des incendies de plusieurs heures. De même, des lasers et fibres optiques ont été mis au point pour pouvoir observer ce qui se passait dans un feu. C’est ainsi qu’a été mis au point des capteurs pouvant résister à des températures de 600°C. Le système actif de détection est situé a l’extérieur du tunnel. Il est relié à un câble longeant l’intérieur du tunnel et contenant une fibre optique. Un faisceau laser est envoyé dans la fibre et interagit avec les atomes de cette dernière par un phénomène optique appelle effet de Raman. Cette interaction engendre deux impulsions lumineuses dont les fréquences sont situées de part et d’autre de la fréquence originale. Sous l’effet de la chaleur, l’une de cette impulsion est déformée, proportionnellement à la température. On peut ainsi localiser le point chaud en mesurant le temps de parcours de cette impulsion lumineuse grâce à la vitesse de propagation de la lumière dans la fibre. L’observation des longueurs d’ondes émises par les flammes, et de la fréquence de leurs pulsations permet de déterminer la nature et la taille du feu. Ainsi l’imagerie en trois dimensions d’un incendie permet à la fois de se faire une idée l’ampleur de la catastrophe mai également de prévoir son évolution. Ce système en développement permet donc de mieux combattre des incendies réels grâce a des incendies expérimentaux realisés dans des centres d essais tels que celui de Hagerbach Les nouvelles technologies ainsi que les sciences physiques et chimiques sont omniprésentes dans de tels milieux: bétons, matériaux de construction mais également parmi tous les capteurs et moyens de mesure. .<br /> Compléments : liens ou livres ou autres articles qui complète l’article.<br />
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J
Je me doute bien qu'avec un titre pareil, "tunnel" devait être un mot-clef ;-), mais cela fait-il avancer les choses sur le plan de la physique (qui est l'objet qui nous concerne) ?Pour les notes et les compléments, tu repasseras... Idem pour les deux autres sujets qui manquent.Mise en ligne (24/06/07) : LR n°406 : Vaincre le feu dans les tunnels
D
Les examens radiologiques présentent-ils un risque pour la santé ? ,André Aurengo et Maurice Tubiana PS, n°334, août 2005, p.20-23. .<br /> <br /> MC : examens radiologiques, radiographies, risques cancérogènes, irradiation artificielle, rayons x, rayonnements ionisants. <br /> Notes : Les examens radiologiques ponctuels ne présentent aucun risque. Cependant, il est inutile de s’exposer aux rayonnements utilisés dans les tests médicaux sans réel motif. <br /> Contenu : Une forte exposition à des rayons x ou a de la matière radioactive présente des risques importants dont la gravité augmente avec la dose reçue. Les risques encourus vont du simple érythème à la mort de l’individu en cas d’irradiation massive sur l’ensemble de son corps.Risque des faibles doses : Les faibles doses correspondent à des doses inférieures à 100 millisieverts (une radiographie des poumons représentant moins de 1 millisievert). Les études concernant le radiodiagnostic ne décèlent aucun effet sur les organes de l’organisme pour de telles doses, hormis pour le sein pour qui des examens de radiodiagnostic répétés augmentent le risque de cancer.Risque des fortes doses : Les fortes doses correspondent à des doses de l’ordre de 200 millisieverts et au-delà. Pour de telles doses, le risque de tumeurs et de leucémies est très faible, mais croit avec la dose. Ces cancers peuvent survenir longtemps après l’irradiation, parfois des dizaines d’années plus tard. Toutefois, le risque n’est pas proportionnel à la dose pour des doses inférieures à quelques centaines de millisieverts.Dans la vie pratique, il conviendra tout de même d’insister sur le fait que tout examen irradiant doit être justifié par le bénéfice qu’on peut en attendre et que la dose doit être la plus faible possible ; on doit toujours privilégier un examen non irradiant (imagerie par résonance magnétique, échographie) quand il apporte des résultats similaires. On doit également protéger les sujets sensibles tels que les fœtus, les enfants, notamment les prématurés, les risques n’ayant pas été encore mesurés, ainsi qu’être très attentif aux examens répétés ou injustifiés. <br /> Compléments : Un complément de cet article présente la mesure des rayonnements .Cet article présente également les mécanismes de défense de l’organisme face à des lésions causés par des rayonnements .<br />
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J
Bien.<br /> Mise en ligne (19/03/07) : PS n°334 : Examens radiologiques et risque de santé